ANNOVILLE
entre mielles et bocage
Le patrimoine bâti
L’habitat rural
Il est caractéristique du Coutançais. Les constructions traditionnelles sont souvent de grande taille, les façades le plus souvent orientées vers le sud afin de bénéficier de la meilleure exposition au soleil, les façades nord étant pratiquement aveugles. Les toitures sont couronnées de souches de cheminées sur le faîtage des pignons. Des lucarnes-frontons triangulaires dites « à la Coutançaise » éclairent les combles et témoignent des anciennes couvertures en chaume.
Quelques maisons bourgeoises interprètent de façon plus ostentatoire cette architecture locale.
Le développement de l’exploitation des carrières de « pierre de Montmartin » a généralisé l’utilisation de ce calcaire gris clair au cours du XIXe siècle, aussi bien pour les encadrements des baies, les chaînages d’angles que pour la maçonnerie des murs. Il s’est substitué aux maçonneries de schistes des maisons plus anciennes.
Le bourg de Tourneville au milieu du XXe siècle / Carte postale / Coll. privée.
Couverture en chaume et lucarne « à la Coutançaise » dans le bourg d’Annoville / Carte postale début XXe siècle / Coll. privée
Les monuments
Le château d’Annoville : il est édifié au XVIIe siècle en granite de Chausey par la famille Michel d’Annoville. Cette famille en reste propriétaire jusqu’en 1916. Le château devient par la suite une colonie de vacances (colonie La Navette Flérienne, colonie des châtelets d’Alençon). Actuellement propriété privée.
Le château d’Annoville / Carte postale début du XXe siècle.
La colonie de vacance du château d’Annoville en 1961 / Carte postale.
Le château d'Annoville en 2020
L'église d’Annoville, sous le patronage de Notre-Dame présente des éléments datant du XIe siècle. Son clocher a été construit avec le surplus des granits taillés du château. On y trouve deux reliquaires de la première moitié du XVIIIe siècle.
L’église d’Annoville au milieu du XXe siècle. Le photographe met bien en évidence le poteau électrique !
/ Carte postale / Coll. privée.
L'église d'Annoville, en 2020
L’église de Tourneville, initialement sous le vocable de « Notre-Dame la Fleurye », est reconstruite et agrandie entre 1854 et 1856. Elle présente dans le chœur des boiseries provenant de l’ancien manoir de Tourneville. Des pierres tombales du XVIIe et XVIIIe siècle. de la famille Billard sont également visibles.
L’église et le village de Tourneville / Carte postale début du XXe s. / Coll. privée.
L'intérieur de l'église de Tourneville
Les calvaires
Au Hameau au Gendre, dans la rue des matelots, une croix édifiée probablement dans la première moitié du XXe siècle présente une ancre et la mention « La croix es matelots ». C’était la route empruntée par les marins de la côte qui partaient embarquer à Granville pour la « Grande pêche ».
Deux belles croix en granit se situent dans les enclos paroissiaux des églises d'Annoville et de Tourneville.












