ANNOVILLE
entre mielles et bocage
L'histoire d'Annoville
Unnovilla
Annoville signifierait « le domaine de Wulnod » ou « de Wulfnon », du latin « villa », domaine rural précédé du nom de personne anglo-saxon. Le nom de la commune est attesté sous la forme « Unnovilla » en 1172 sur un cartulaire du Mont-Saint-Michel.
Au XIIe siècle, la seigneurie d’Annoville est confiée par le baron de Saint-Pair, abbé du Mont-Saint-Michel, aux Paynel, seigneurs de Hambye, à condition qu’ils fassent au roi le service d’un chevalier au nom des moines.
Par la fusion des deux cures d’Annoville et de Tourneville, les deux paroisses sont associées, dès le XIIIe siècle, sous le vocable Annoville-Tourneville.
Pendant la guerre de Cent ans, les Clinchamps sont les seigneurs d’Annoville.
Au XVIIe siècle, Antoine de la Luzerne vend la terre d’Annoville à Jacques Michel, descendant d’une vieille famille dont la première mention est faite à la bataille d’Azincourt (1415). La seigneurie consiste alors en un domaine non fieffé (c’est-à-dire dont l’exploitation de la terre n’est pas confiée à une famille de la seigneurie), gravage (le droit de récupérer ce que la mer rejette sur la côte), marais, mielles, mares et pâturages.
Annoville et Tourneville en 1740 sur la carte de Cassini.
Annoville-Tourneville
La Révolution entérine la fusion des deux paroisses en créant l’unique commune d’Annoville.
"La Géographie ou description du royaume de France", d'après Dumoulin en 1765




Le bourg et l’église d’Annoville / Carte postale début XXe s. / Coll. privée.

De nombreuses maisons de Tourneville sont encore couvertes en chaume / Carte postale début XXe s. / Coll. privée.